La conscience c’est cette petite voix intérieure qui vous dit « t’es sûr.e que c’est bien ? » « t’es sûr.e que c’est la bonne décision ? ». Elle fonctionne individuellement dans nos vies privées, mais aussi professionnellement dans nos arbitrages et recommandations.

Aujourd’hui si vous demandez à n’importe quel passant.e son avis sur le rôle du marketing, il y a fort à parier qu’on vous réponde que « le marketing nous pousse à acheter toujours plus ». De même en entreprise, on vous répondra sans doute que le marketing oriente la demande ou encore qu’il pousse l’offre vers sa cible. « Ce n’est pas faux » répondrait Perceval… Donc c’est un fait acquis, les marketeur.e.s influencent les comportements et orientent l’offre, de là à nous taxer de manipulateurs…le pas est vite franchi : notre métier apparaît sulfureux à de nombreuses personnes. C’est bien pour cela que le marketing doit muter le plus rapidement possible vers sa version durable. D’abord pour que ce « pouvoir » bénéficie aux plus vertueux des produits et services, afin d’orienter l’offre vers des achats moins impactants pour l’humain et l’environnement, mais aussi pour faire évoluer les comportements d’achat. C’est à ce prix que les marques ne disparaîtront pas.

On a bien su faire acheter plus, on devrait savoir faire acheter mieux, voire acheter moins. Car oui, acheter moins n’est pas un gros mot, si chaque achat délivre une plus grande valeur sociétale, une durée de vie et d’usage plus longue, réinventons le modèle économique innovant qui change la répartition de valeur au sein même des « business models » de nos entreprises. L’innovation ce n’est pas simplement un bouchon plus pratique !

Le changement du marketing vers sa version responsable ne se fait pas en un claquement de doigt, mais une chose est certaine, il faut commencer maintenant. Etape 1 : savoir où sont ses impacts. Etape 2 : si on ne change pas l’offre, comment diminuer les impacts négatifs, et augmenter les impacts positifs dès maintenant tout au long de la chaîne de valeur. Etape 3 : comment changer son offre pour qu’elle soit plus vertueuse, une nouvelle ligne ou ingrédient par ingrédient, ou encore un nouveau processus de fabrication.

Etape 4 : et si on changeait de modèle économique ? Economie de la fonctionnalité par exemple, ou vendre moins mais mieux, changer la répartition de valeur dans toute la chaîne des parties prenantes, se débarrasser de certaines fonctions inutilisées (low tech…), simplification de l’offre. Car oui il faut aller jusqu’à envisager son changement de modèle pour être responsable. Le verbaliser, c’est déjà avancer vers des solutions innovantes et plus sobres.

Aujourd’hui l’engouement pour le « responsable », pour la RSE, l’ESG… vient de partout, mais aussi des consommateurs et des clients qui réclament de la transparence et de la vertu, ils savent boycotter une marque quand elle ne répond pas favorablement à ses exigences. Cela ne doit pas être le seul moteur pour changer, mais si ça déclenche l’action, surtout, profitons-en ! Et pour accompagner les professionnels du marketing, vous pouvez compter sur le groupe RESPONSABLES ! by Adetem pour vous fournir des outils, des formations, des conseils pour accélérer cette nécessaire transformation.

Par Valérie Thobois

Consultante Marketing & RSE LAMPE Marketing Eclairant

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